Visite de la Collection Umberto Panini

La Collection Umberto Panini

À la suite du rachat de la collection Maserati, Umberto Panini fait construire au milieu de son domaine agricole une grande halle dans le style d’une gare du début du 20e siècle, très aérée et soutenue par des colonnes métalliques. Cette halle abritera la collection Maserati mais aussi sa collection personnelle d’autos et de motos. Le musée présente donc une trentaine de voitures, une soixantaine de motos, une vingtaine de tracteurs et de nombreux objets liés à l’automobile ou à l’histoire de Panini. Le domaine agricole ayant été vendu récemment, il est possible que la collection doive déménager dans de nouveaux locaux. Il est aussi question de l’ouverture d’un musée Maserati à Modène qui combinerait la collection Umberto Panini et des apports du constructeur. En effet, Maserati est le seul constructeur majeur de la région à ne pas avoir son musée.

Le musée, géré aujourd’hui par Giovanni, l’un des fils d’Umberto Panini, entretient des relations régulières avec le constructeur. Il arrive que le musée prête des autos, par exemple pour des réunions de presse ou des salons, tandis que Maserati de son côté a confié au musée quelques voitures supplémentaires depuis le début des années 2000. Pas de problème de stationnement puisque le musée se situe au milieu du domaine agricole, et qu’un vaste parking est disponible pour les visiteurs. Sur le côté du bâtiment du musée, à l’abri d’un auvent, vous trouverez la collection de tracteurs. Devant le bâtiment, une maquette de capot avant orné du célèbre trident Maserati vous accueille.

Quelques plaques agrémentent la façade, notamment l’une qui porte une devise appréciée par Umberto Panini : fait du bien et oublié de l’avoir fait. On rentre maintenant dans la grande halle, et on est tout de suite saisi par la vue de cette impressionnante collection qui remplit le bâtiment pourtant relativement vaste. Si la collection Umberto Panini est presque toujours associée à Maserati, il ne faut pas oublier qu’Umberto collectionnait aussi des voitures et surtout des motos. En effet, Umberto Panini était passionné de mécanique, et c’est d’ailleurs lui qui avait conçu une machine spécifique aux éditions Panini la Fifimatic qui permettait d’emballer les vignettes dans les pochettes. Dans cette visite, nous allons d’abord nous intéresser aux Maserati avant de découvrir la collection personnelle d’Umberto Panini, et d’aller à l’étage voir les motos et quelques autres autos intéressantes.

Mes coups de coeur   

Avec de nombreux modèles rares, voire uniques, la Collection Umberto Panini ne manque pas de joyaux. Des Maserati bien sûr, mais pas que :

  • La Maserati A6GCS Berlinetta, belle et rare
  • La Maserati Bora, un des plus beaux coupés à moteur central de tous les temps
  • La Maserati 420M Eldorado, le sponsoring apparait dans le sport automobile
  • Le duo d’Alfa Romeo Giulietta

L’histoire de Maserati

Créée en 1914, Maserati est la plus ancienne des grandes marques de voitures sportives de la région de Modène. Maserati a construit sa première voiture de course en 1926 avec la Tipo 26 qui participe aux Grand Prix de l'époque. Les Maserati ont remporté de nombreuses courses au fil des années, le point culminant du palmarès étant la victoire de Juan Manuel Fangio en 1957 au Championnat du Monde de Formule 1 avec la légendaire 250F. En parallèle, Maserati a aussi construit de nombreuses voitures de sport et de grand tourisme. Mais Maserati a aussi connu une histoire un peu chaotique avec plusieurs changements de propriétaires au fil des difficultés financières de l'entreprise. Finalement, Maserati sera rachetée par Fiat au Groupe De Tomaso en 1993. Tout au long de son histoire, Maserati a eu à cœur de conserver de nombreux modèles de courses et de tourisme, créant un véritable patrimoine historique. Or cette collection, bien que restée dans l'usine après le rachat par Fiat, ne faisait pas partie du deal global. En 1996 De Tomaso ayant besoin d'argent, demande à reprendre la collection pour la vendre. Fiat accepte, en ne gardant que les moteurs qui sont aujourd'hui exposé dans le showroom Maserati de Modène. Les voitures sont expédiées en Angleterre pour être vendues aux enchères. En apprenant cette nouvelle, les autorités locales et le ministère de la culture italien recherchent une solution pour conserver ce patrimoine et éviter qu'il ne soit dispersé à travers le monde. Umberto Panini est alors contacté et il accepte de racheter la totalité de la collection qui est alors rapatrié à Modène.

Umberto Panini

Né en 1930, Umberto à Panini part au Venezuela en 1957 mais revient en 1963 pour rejoindre l'entreprise familiale des Éditions Panini. L'entreprise Panini, connue mondialement pour ses vignettes de sportif et ses albums à collectionner, se développe rapidement. En 1989, la famille Panini décidé de vendre son entreprise, et Umberto s'investit alors dans le développement de Hombre, un vaste domaine près de Modène pour développer une production de Parmigiano-Reggiano, le célèbre fromage de la région. Umberto Panini veut faire du fromage bio de très haute qualité. La production se fait donc en circuit fermé, le fourrage est produit sur les terres de la ferme où sont élevées les vaches qui produisent le lait avec lequel est fait le fromage.

Les Maserati de la Collection Umberto Panini

Maserati a construit sa réputation dans la course automobile, et on trouve donc logiquement dans cette collection quelques magnifiques exemplaires ayant couru dans les années 1930 et dans les années 1950. La 6C/34, propulsée par un 6 cylindres en ligne de 3,3L est dérivée de la 8C, mais est plus légère et plus puissante. Bien qu’ayant remporté plusieurs courses aux mains du grand Tazio Nuvolari, elle avait du mal à se mesurer en Grand Prix aux surpuissantes Mercedes et Auto-Union. Plus petite, la 6CM de 1500cc a aussi couru avec succès mais dans la catégorie « Voiturettes ». La décennie allant du début des années 1950 au début des années 1960 est l’une des plus glorieuses pour Maserati.

Dans les Grands Prix avec la A6GCM et surtout la Maserati 250F avec laquelle Juan Manuel Fangio sera Champion du Monde de F1 en 1957. La 250F courut jusqu’en 1960 aux mains de nombreux pilotes célèbres, Stirling Moss, Alberto Ascari, Luigi Villoresi, Louis Rosier, Peter Collins, Louis Chiron, Jack Brabham, pour l’écurie officielle ou de nombreuses écuries privées. La 250F permit aussi à Maria Teresa De Filippis de devenir la 1ère femme à piloter dans un Grand Prix de F1. La 250F a été équipée du 6 cylindre en ligne Maserati puis d’un V12 qui délivrait plus de 300 chevaux et lui permettait de dépasser les 300 km/h !

Dérivée de la 250F, la Maserati 420M « Eldorado » a été développée pour les 500 Miles de Monza 1958, épreuve qui voulait réunir les pilotes européens et américains. Basée sur la règlementation des 500 Miles d’Indianapolis, la 420M est équipée d’un V8 de 4,2L dérivé du moteur de la 450S et adaptée aux « bankings » des ovales. Pilotée par Stirling Moss, elle fut fortement accidentée. Elle présente aussi la particularité d’être aux couleurs du fabricant de glaces Eldorado, première apparition dans le sport automobile d’un sponsor hors du monde automobile. On l’appelle d’ailleurs souvent simplement l’Eldorado.

L’autre Maserati de course légendaire est la « Birdcage », officiellement Tipo 60 (puis Tipo 61, 62 et 63), ainsi surnommée à cause de son châssis constitué d’un treillis de fins tubes d’aluminium soudés. Initialement équipée d’un 4 cylindres en ligne, La Tipo 63 recevra le V12 de la 250F. La Birdcage a connu une carrière sportive honorable, mais elle a surtout marqué les esprits par son architecture originale qui sera reprise par de nombreux constructeurs d’autos de course. 2 modèles sont exposés dans la Collection Umberto Panini, une Tipo 61 et une Tipo 63 V12. Sur la mezzanine se trouve aussi un châssis nu de Tipo 64 qui permet de comprendre encore plus clairement son surnom de Birdcage.

Quelques châssis de course A6, A6G ou A6GCS ont aussi été habillés par des carrossiers (Allemano, Bertone, Frua, Pininfarina, Zagato…) pour en faire des voitures de route, comme cette A6G/54 carrossée par Allemano en élégant coupé 2+2, ou cette splendide et rare A6GCS par Pininfarina, seulement 4 modèles construits.

En 1957, Maserati franchit le pas d’une véritable production, avec la 3500 GT de 1957 première Maserati de route construite en (petite) série. Long capot abritant le 6 cylindres en ligne maison, ligne classique à la fois élégante et agressive, le Trident bien visible au milieu de la calandre, la 3500 GT est un succès et séduit plus de 2000 clients dont de nombreuses stars. La 5000 GT (1964), beaucoup plus rare (34 exemplaires) reprend le châssis de la 3500 GT, cette fois équipée d’un V8 de 5L.

Les berlines Quattroporte des années 1960 reprendront aussi le style élégant de la 3500 GT. Si Maserati a souvent fait preuve d’originalité pour nommer ses voitures, ce n’est pas le cas des berlines qui conserveront le nom de Quattroporte pour plusieurs générations, et encore aujourd’hui. Le modèle Quattroporte 1969 présenté est assez rare, une soixantaine seulement ayant été produits avec le V8 de 4,7L.

Avec la Mistral de 1963, dessinée par Pietro Frua, le style évolue considérablement, beaucoup plus moderne avec sa ligne fastback et son immense bulle arrière. C’est la dernière Maserati à utiliser le 6 cylindres en ligne, et la première à adopter un nom de vent comme patronyme. Pendant de nombreuses années, les Maserati seront ainsi baptisées de noms de vents, ou de circuits sur lesquels la firme au trident avait brillé. La Ghibli (un vent violent égyptien) est présentée en 1966 avec son V8 de 4,7L développant 330 ch une version SS de 4,9L sera introduite ultérieurement). La ligne pure, long capot, 2 places, arrière tronqué est l’œuvre de Giorgetto Giugiaro. Moins sportive que la Ferrari Daytona, moins radicale que la Lamborghini Miura, c’est une très belle auto, une pure GT, souvent considérée comme l’une des plus belles italiennes des années 1960. La Ghibli sera déclinée en un magnifique spider, beaucoup plus rare (seulement 125 exemplaires), pour compléter l’offre Grand Tourisme de Maserati.

En 1971, Maserati présente la Bora, sa première voiture de production à moteur central. Toujours équipée du V8 de 4,7L (elle sera aussi proposée avec le V8 de 4,9L), elle est aussi l’œuvre de Giorgetto Giugiaro qui a entre-temps fondé Italdesign. Là encore, ce dessin est un coup de maitre, élégant et équilibré, avec juste ce qu’il faut d’agressivité. La Bora est pour moi la plus belle de sa catégorie, et reste encore aujourd’hui très désirable. La Khamsin (un autre vent chaud et violent) est présentée en 1973 pour succéder à la Ghibli. Dessinée par Marcello Gandini pour Bertone, c’est une luxueuse GT 2+2, toujours motorisée par le V8 en version 4,9L de 320 ch. Malheureusement, la crise pétrolière et la gestion délicate de Citroën, alors propriétaire de Maserati et elle-même en difficultés, limitera la carrière de cette belle voiture (environ 400 exemplaires), mais très recherchée aujourd’hui en collection.

La dernière représentante de cette époque est la Merak, développée pour proposer une voiture plus légère et moins gourmande, à même de concurrencer les Porsche 911, Ferrari 308 ou Lamborgini Urraco. Elle exploite le V6 développé pour la Citroën SM, porté à 3L de cylindrée. Également dessinée par Giugiaro, ses lignes s’inspirent de la Bora. Succès relatif avec près de 2000 voitures produites, elle fut aussi proposée en version 2L pour répondre à des contraintes fiscales italiennes. Toutefois, la Merak présentée dans la Collection Umberto Panini est d’un modèle unique, puisqu’il est équipé d’un moteur turbo destiné à tester cette solution pour de futurs modèles. Finalement, le turbo apparaitra chez Maserati sur le coupé Biturbo.

La Simun est un autre modèle unique. C’était une proposition de Giugiaro en 1967 pour un coupé plus habitable. Le projet ne sera pas retenu, et c’est le dessin de Vignale qui donnera naissance à l’Indy (un des rares modèles absents de la collection). Toutefois cette Simun était tout à fait roulante et fut utilisée par Alejandro de Tomaso comme voiture personnelle avant qu’il ne l’intègre dans le « fonds Maserati ». Également œuvre de Giugiaro, maintenant à la tête de son entreprise, la Tipo 124 de 1974 était une proposition pour remplacer le coupé Indy. Non retenu, ce modèle est aussi resté unique.

La 2ème Quattroporte de la Collection est une série III en version « Royale », plus luxueuse et mieux équipée. C’est toujours le célèbre V8 maison qui anime cette lourde et imposante berline dessinée par Giugiaro. Moins rare, moins désirable aussi, une Chrysler TC (Touring Convertible) by Maserati fut développée et produite par Maserati sur un cahier des charges de Chrysler. Le moteur est d’origine Chrysler, retravaillé par Maserati. Relativement chère pour ses performances, et avec un style peu convaincant, la Chrysler TC connut un faible succès commercial.

D’autres Maserati ne provenant pas de l’acquisition initiale ont rejoint la Collection Umberto Panini, notamment 3 voitures de compétition dérivées de modèles de série : une Ghibli Open Cup de 1996, dérivée de la Ghibli pour des courses monotypes, une 4200 GT Gransport Trofeo de 2003 et une Gran Tourismo Trofeo de 2010. La Gran Cabrio de 2014 est aussi une version spéciale, Edition du Centenaire sortie pour les 100 ans de Maserati. De l’époque De Tomaso vient aussi la Chubasco (1990), dessinée par Gandini et qui devait donner naissance à une supercar. Mais les finances de De Tomaso ne permettaient pas le développement, et la Chubasco resta une pure étude statique, sans moteur.

La Collection d’Umberto

On l’a dit, Umberto Panini était passionné de mécanique, et il s’était constitué une petite collection de voitures au gré de ses coups de cœur. Pour Umberto, ce n’était pas le prix, la marque ou le prestige qui comptait, mais la passion ou l’intérêt pour tel ou tel modèle. Le rachat du fonds Maserati, la construction de la halle pour les abriter et ouvrir au public la Collection Umberto Panini a été l’opportunité d’expose sa collection personnelle. Si les Maserati constituent le cœur du musée, il y là une douzaine de voitures intéressantes. Une Citroën SM fait le lien avec la partie Maserati, puisqu’elle était équipée d’un V6 développé par la firme au trident, et qui a équipé la Merak. Deux Alfa Romeo, un coupé Giulietta Sprint et une Giulietta Spider des années 1960 présentent un autre aspect de la sportivité italienne. Avec leur petit moteur de 1,3L, ces autos légères, agiles et élégantes faisaient le bonheur des amateurs de conduite rapide, et sont aujourd’hui très recherchées.

Deux Stanguellini illustrent les productions sportives de ce petit constructeur de Modène, une Barchetta et une Formule Junior datant de la fin des années 1950 (voir le musée Stanguellini pour en savoir plus sur ce constructeur). On remonte encore le temps avec une Simca Fiat Balila Cabriolet de 1935 et 2 américaines des années 1930, une Cadillac Limousine V8, et un Torpedo LaSalle, 2 marques liées puisque LaSalle se situait juste en dessous de Cadillac dans la hiérarchie GM de l’époque. La plus ancienne de la collection est française, une De Dion Bouton début 20ème siècle, parfaitement restaurée.

A l’étage, 2 petites Formule Junior dont une Lotus 18 qui fut la 1ère Lotus à moteur central arrière et un large succès puisque 125 exemplaires ont été construits. La Lotus 18 a été équipée de différents moteurs (BMW, Ford, DKW, Renault…), et pilotée par les meilleurs talents de l’époque comme Jim Clark. Le moteur étant passé à l’arrière, le réservoir se trouvait maintenant à l’avant, juste devant le pilote. Sans doute pas la solution la plus sure ! Très polyvalente, elle fut aussi utilisée en F2 et en F1 !

Les Motos d’Umberto Panini

Encore plus que les voitures, Umberto était passionné de motos. Il a ainsi réuni une soixantaine de 2-roues, motos et scooters. La plupart sont groupés sur un coté de la mezzanine, mais quelques autres sont aussi exposées près des voitures, au rez-de-chaussée et à l’étage. Les Maserati sont justement au rez-de chaussée, car Maserati a effectivement produit des motos dans les années 1950, lorsque Adolfo Orsi était propriétaire de la marque. Très variée, la Collection couvre une bonne partie du 20ème siècle, avec les premiers vélos motorisés du début, des machines de route ou de course, des scooters et des side-cars. Si les marques italiennes sont bien représentées avec Ducati, Gilera, Laverda, Moto Guzzi, il y a aussi des BMW, BSA, Harley Davidson, Indian, Norton ou Triumph et beaucoup d’autres marques disparues ou aux productions plus éphémères.

Parmi les curiosités, un tricycle tout confort, un side-car Harley Davidson ainsi qu’un Servicar à 3 roues de la même marque, une rare Laverda 750 SFC, modèle compétition client produit à environ 500 exemplaires, une DKW Wankel, rare également (production de 1974 à 1977), l’une des seules motos à avoir utilisé le moteur rotatif Wankel. Machine unique, le Lambretta 125 Streamline est un scooter entièrement caréné, qui bat de nombreux records de vitesse à Montlhéry en 1951, dont celui sur le kilomètre lancé 201km/h ! Ce record tiendra une vingtaine d’années !

Les Moteurs

Comme indiqué précédemment, la collection de moteurs du fonds Maserati a été conservée par le constructeur, mais la Collection Umberto Panini présente plusieurs moteurs Maserati, avec un exemplaire du légendaire 6 cylindres en ligne qui a propulsé plusieurs générations de voitures, en course et sur route. Le modèle exposé équipait la 3500GT. Le V12 qui motorise la supercar Maserati MC12 (2004)est dérivé du bloc de la Ferrari Enzo, tandis que le 2L V6 Biturbo équipant le modèle éponyme au début des années 1980 est le premier moteur de production (au monde) ayant fait appel à 2 turbos. La collection de moteurs est complétée par un V12 Ferrari, et un beaucoup plus petit monocylindre de 125cc de moto Maserati.

La décoration et les tracteurs

Des affiches, photos et posters, des accessoires autos, de vielles pompe à huile et essence, ainsi que quelques machines Panini créent le décor du musée. L’histoire de Maserati de 1914 à 2014 est également racontée par une série de posters suspendus aux montants de la mezzanine. On y retrouve les grandes étapes de l’entreprise, tant en course qu’en production, les figures majeures et les modèles légendaires. Enfin, on l’a mentionné plus haut, la Collection Umberto Panini présente sous un auvent le long de la halle une panoplie de tracteurs anciens. La plupart sont dans leur jus tandis que quelques-uns ont été restaurés et repeints, avec un choix intéressant parmi la vingtaine d’exemplaires présentés, comme ce Lamborghini 2241. Plusieurs modèles très anciens sont équipés de roues métal (sans pneus), comme cet antique Fiat ou ce Balilla de 1929.

Conclusion

La Collection Umberto Panini est un joyau à ne pas rater dans la région de Modène avec ses modèles rares, voire uniques pour beaucoup. Elle pallie l’absence d’un musée Maserati officiel, mais offre aussi d’autres très belles pièces en dehors des joyaux du constructeur au trident.

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