Situé au cœur du Périgord, près de Sarlat, le Musée La Rue du temps qui passe est une affaire familiale où travaillent maintenant 3 générations. Comme son nom le laisse entendre, le visiteur se promène dans une rue reconstituée à l’intérieur du bâtiment du musée, entre des boutiques et ateliers du début du 20ème siècle. Tout est fait maison, avec beaucoup de soin et de gout pour véritablement recréer une atmosphère de nostalgie qui fera venir les souvenirs et attisera la curiosité des plus jeunes.
Les voitures
Michel Boom était (entre autres) casseur automobile, et à ce titre a récupéré quelques autos et de nombreuses pièces liées à l’automobile. Mails il collectionnait aussi toutes sortes d’objets, d’où l’idée de créer un espace pour les accueillir. Rejoint dans l’aventure par sa fille Christelle, ce projet abouti à la création du musée. L’idée initiale était de créer un lieu reconstituant des scènes de la vie d’autrefois, pour mettre en valeur ces vieilles automobiles.
Les voitures exposées sont évidemment des vintages en accord avec le thème du musée. Mais la place manque pour en exposer beaucoup, et seulement 3 autos se sont glissées dans le décor. La rutilante Fiat 509 Spyder de 1926 (Spider ou Spyder désigne au début du 20ème siècle une carrosserie 2 places découvrable avec un 3ème siège indépendant à l’arrière) s’expose dans un atelier, tandis que la Citroën 5HP 1929 est gare dans la « rue ». La Mathis elle est dans un garage reconstitué.
Toutefois, La Rue du temps qui passe dispose de quelques pépites dans ses réserves, avec un projet d’agrandissement qui permettrait d’exposer une dizaine de voitures. Affaire à suivre avec ce petit teaser…
A côté des voitures
Quelques autres engins motorisés, comme un tricycle dans son jus ou une moto Terrot 175cc sont aussi exposés, au Musée de La Rue du temps qui passe, ainsi que quelques vélos. Il y aussi une carriole, et une curieuse voiture à chien (ou à chèvre) qui circulait donc tirée par un chien jusqu’au milieu des années 1920.
Mais le cœur du musée, c’est bien sur la rue, ou plutôt les rues pavées le long desquelles on trouve les boutiques et ateliers. Le visiteur circule ainsi à l’abri dans un village du début du 20ème siècle, avec ses commerces, ses ateliers et artisans. Boucher, boulanger, épicier que l’on trouve encore, mais aussi bourrelier, charron, tonnelier aujourd’hui disparus. Une vraie plongée dans la vie villageoise d’autrefois. Les boutiques et ateliers sont très bien garnis d’objets et d’outils d’époque, collectés, chinés ou donnés.
Quelques mannequins en costume finissent de rendre ces compositions extrêmement réalistes. Un jeu permet d’aiguiser l’attention lors de la promenade, puisqu’il s’agit de découvrir dans une vingtaine de commerces un objet anachronique, qui à l’évidence n’appartient pas à l’époque. Selon la note finale, on obtient (ou pas) son certificat !
Un bar avec quelques tables et une terrasse extérieure propose des rafraichissements, et une petite boutique propose des produits locaux. Parking et aire de pique-nique sont à disposition des visiteurs
Infos pratiques
Ouverture
Juillet & août, tous les jours | 10h – 18h |
Avril, mai, juin et septembre, fermeture le mercredi et le jeudi | 10h – 12h et 14h – 18h |
Octobre et jusqu’au 11 novembre, fermeture le mercredi et le jeudi | 14h – 18h |
Tarifs
Adultes | 8,50 € |
Jeunes (de 6 à 12 ans) | 7,00 € |
Enfants (- de 6 ans) | Gratuit |
Groupes (+ de 20 personnes), par personne | 7,00 € |
Scolaire (à partir de 10 enfants de 4 à 10 ans) | 6,00 € |
Parking gratuit. Un espace pique-nique est à disposition des visiteurs. |
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